De Dhulikhel à Panauti, en passant par Namobuddha, trois jours de marche, histoire de respirer et de se dégourdir les jambes...
1Banepa Stoppés à Banepa par une manifestation, tous les véhicules sont bloqués à l'extérieur de la ville, nous quittons notre taxi, traversons la ville à pied et commençons notre rando par du bitume jusqu'à Dhulikhel.
2Dhulikhel Dhulikhel est une belle petite ville newar où les gens sont souriants. Cela nous change de Kathmandu. Après avoir traversé la ville, nous nous dirigeons vers notre guest-house : le Panorama View.
3Sur les hauteurs de Dhulikhel Au réveil, c'est le bonheur de découvrir le panorama. Ici nous sommes aux limites de la vallée de Katmandou, les montagnes se font plus présentes. Les cimes rosissent dans la lumière rasante du petit matin.
4Sur les hauteurs de Dhulikhel
5Village Tamang Après avoir traversé quelques villages Tamang, nous commençons à monter. Nous ne croisons plus que quelques maisons isolées avec quelques vaches, des poules et des chiens.
6Cultures en terrasse La randonnée n'a rien d'extraordinaire mais elle nous permet d'être enfin dans la nature et de traverser différentes cultures en terrasse : colza, moutarde et blé. Après la pollution des villes, il est bon de respirer.
7Arrivée à Namobuddha Pour atteindre le monastère de Namobuddha, dans lequel nous dormirons de soir, nous traversons aussi de belles forêts de pins.
8Namobuddha Le monastère de Namobuddha est un bel exemple du contraste entre la pauvreté des népalais et la richesse des exilés tibétains. Ce monastère construit grâce aux dons de la diaspora tibétaine disséminée à travers le monde fait tâche au milieu de la pauvreté des villages népalais que nous venons de traverser. Les tibétains et surtout les moines s'en sortent bien. Bien que réfugiés au Népal, ils ont accès à une éducation et à une certaine qualité de vie. On peut comprendre aisément le malaise des népalais face à cette injustice dans leur propre pays. Englués dans leur révolution, beaucoup de népalais voient d'un mauvais oeil la communauté tibétaine, et en particulier les moines qui passent leur temps à étudier, prier, et méditer. La situation donne à réfléchir sur nos dons qui peuvent accentuer ce déséquilibre.
9Champ de pommes de terre En redescendant, nous traversons des champs de pommes de terre. Les vallons taillés en terrasse et l'aménagement des plantations facilitent l'irrigation. le réchauffement climatique et la disparition progressive des glaciers se font déjà sentir ; l'eau se raréfie.
10Travail aux champs Les femmes épandent le fumier puis les hommes retournent la terre. Ici, ce sont les femmes qui portent les charges lourdes, ces paniers remplis de pommes de terre coupées en petits morceaux serviront de semence.
11Panauti L'arrivée à Panauti se fait par les ghats. Cette ville sacrée, au croisement de deux rivières, la Roshi Khola et la Pungamati Khola, représente une escale importante pour tous les pélerins et les sadhus. Après un trajet en bus, puis en taxi, nous serons de retour à la "civilisation" dans quelques heures.