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Découverte de la Paya Shwedagon

Notre premier choc Birman aura été la rencontre avec la pagode Shwedagon. Après vingt minutes de marche sur les trottoirs défoncés qui bordent les grandes avenues du nord de la ville, nous abordons la grande pagode, premier lieu saint du bouddhisme birman, par sa porte sud. L'entrée est gardée par deux énormes "chinthes ", une sorte de lions, à moins que ce ne soient des tigres, qui nous toisent du haut de leurs dix mètres de pierre pendant que nous retirons nos sandales. L'accès à la paya se fait pieds nus, par une gigantesque allée couverte qui grimpe jusqu'au sommet de la colline de Singuttara. Le plafond est une énorme charpente de teck. Le sol est couvert de dalles de marbre brillantes. Cela ressemble à une galerie marchande où il ferait très sombre. Les petites boutiques vendent pêle-mêle des statues de bouddhas et de moines, des chapelets, des gongs, et bien d'autres souvenirs pour pèlerins et touristes. Nous essayons de trouver de l'encens, mais personne ne nous comprend. Finalement, la patronne d'un magasin nous offre un paquet entamé. Pour la remercier, nous lui achetons un chapelet en bois de santal, très parfumé. Une vraie merveille. De tout le voyage, je n'arriverai pas à retrouver le même. Un peu plus haut, nous sommes arrêtés par les fonctionnaires de Myanmar Travel and Tour (MTT), le ministère du tourisme, et nous nous acquittons du péage pour étranger (5$) avant de pouvoir continuer notre ascension, arborant honteusement sur nos tee-shirts l'autocollant de marquage du pigeon de base que constitue le touriste. Le dernier escalier, longé par un énorme crocodile de pierre , nous mène à la dernière terrasse, où la lumière commence à devenir plus forte. A la sortie du couloir, elle est aveuglante, mais une fois nos yeux habitués, c'est le choc. Nous restons quelques minutes sans dire un mot, subjugués par la beauté de la gigantesque flèche d'or du stupa qui nous domine et nous renvoie la lumière du soleil.

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© JiCé SOWA & Valérie CHERY - Janvier 2003